A quelques jours du Salon de l'agriculture, France Nature Environnement a mis le feu aux campagnes avec sa ... campagne de pub qui choque plusieurs syndicats agricoles.
Les organisations d'éleveurs de porcs et de bovins ont d'ailleurs saisi la justice pour faire interdire plusieurs visuels d'affiches qui ont été placardées aujourd'hui dans le métro et dans les rues de la capitale .
Pourquoi ce coup de sang ?
Parce que FNE a décidé de frapper à l'estomac en montrant un enfant assis au milieu d'algues vertes en décomposition dégageant un gaz mortel, un homme pointant un épis de maïs OGM sur sa tempe ou des abeilles menacées de mort par les pesticides.
Cette campagne a été conçue pour interpeller l'opinion, les agriculteurs et les pouvoirs publics au moment où FNE ressent un relâchement sur les thèmes de l'environnement.
Un relâchement manifesté l'an passé quand Nicolas Sarkozy, visitant le précédent Salon de l'agriculture, avait lancé aux agriculteurs : "L'environnement, ça commence à bien faire".
Dans le même temps, FNE invite les citoyens à signer une pétition pour obtenir l'interdiction des pesticides les plus dangereux dont on retrouve des traces dans l'alimentation.
JE VOUS INVITE ,MAINTENANT,A ECOUTER MONSIEUR CLAUDE BOURGUIGNON
Cette vidéo est extraite d'« Alerte à Babylone », un film documentaire de Jean Druon, produit et diffusé par Voir et Agir : le thème général est une reflexion sur les applications automatiques et non réfléchies des technologies, mettant en danger l'environnement, l'avenir des hommes et les transformations sociales qu'elles impliquent. Au menu, la situation sanitaire en Biélorussie et en Ukraine, les nanotechnologies, les puces RFID, et l'état de santé des sols de la planète. Ce dernier aspect, qui fait l'objet de l'extrait vidéo en question ,possède plusieurs effets salvateurs.
Ce qui fait froid dans le dos, ce n'est pas tant le constat que dresse Claude Bourguignon. L'homme connaît son sujet, s'exprime sans détours, et pose la question essentielle. L'on y apprend au passage que sur Terre, 80% de la biomasse se trouve dans les trente premiers centimètres de sol arable qui la recouvre. En Europe, 90% de cette « vie du sol » est morte. Comment pourrait-il en être autrement, avec l'abandon de la jachère (repos du sol), l'épandage constant et systématique de produits « biocides », le labour érigé en seule vraie pratique agricole, enfin, la mesure de la qualité à l'aulne du rendement financier uniquement ? Jusqu'à preuve du contraire, nous autres humains avons les pieds posés sur le sol, nous autres humains en tiront notre nourriture. Mr. Bourguignon pose la question de bon sens : jusqu'où le système tiendra-t-il ? Ce qui est terrible, c'est le silence absolu qui règne autour des enjeux cruciaux auxquels l'humanité doit maintenant faire face. et surtout l'absence de remise en question de nos pratiques agricoles, industrielles, chimiques.
A terme, avoir froid dans le dos, c'est obéir, faire comme si de rien n'était, et mourir.
http://www.charliehebdo.fr/la-une
Les organisations d'éleveurs de porcs et de bovins ont d'ailleurs saisi la justice pour faire interdire plusieurs visuels d'affiches qui ont été placardées aujourd'hui dans le métro et dans les rues de la capitale .
Pourquoi ce coup de sang ?
Parce que FNE a décidé de frapper à l'estomac en montrant un enfant assis au milieu d'algues vertes en décomposition dégageant un gaz mortel, un homme pointant un épis de maïs OGM sur sa tempe ou des abeilles menacées de mort par les pesticides.
Cette campagne a été conçue pour interpeller l'opinion, les agriculteurs et les pouvoirs publics au moment où FNE ressent un relâchement sur les thèmes de l'environnement.
Un relâchement manifesté l'an passé quand Nicolas Sarkozy, visitant le précédent Salon de l'agriculture, avait lancé aux agriculteurs : "L'environnement, ça commence à bien faire".
Dans le même temps, FNE invite les citoyens à signer une pétition pour obtenir l'interdiction des pesticides les plus dangereux dont on retrouve des traces dans l'alimentation.
JE VOUS INVITE ,MAINTENANT,A ECOUTER MONSIEUR CLAUDE BOURGUIGNON
Cette vidéo est extraite d'« Alerte à Babylone », un film documentaire de Jean Druon, produit et diffusé par Voir et Agir : le thème général est une reflexion sur les applications automatiques et non réfléchies des technologies, mettant en danger l'environnement, l'avenir des hommes et les transformations sociales qu'elles impliquent. Au menu, la situation sanitaire en Biélorussie et en Ukraine, les nanotechnologies, les puces RFID, et l'état de santé des sols de la planète. Ce dernier aspect, qui fait l'objet de l'extrait vidéo en question ,possède plusieurs effets salvateurs.
Ce qui fait froid dans le dos, ce n'est pas tant le constat que dresse Claude Bourguignon. L'homme connaît son sujet, s'exprime sans détours, et pose la question essentielle. L'on y apprend au passage que sur Terre, 80% de la biomasse se trouve dans les trente premiers centimètres de sol arable qui la recouvre. En Europe, 90% de cette « vie du sol » est morte. Comment pourrait-il en être autrement, avec l'abandon de la jachère (repos du sol), l'épandage constant et systématique de produits « biocides », le labour érigé en seule vraie pratique agricole, enfin, la mesure de la qualité à l'aulne du rendement financier uniquement ? Jusqu'à preuve du contraire, nous autres humains avons les pieds posés sur le sol, nous autres humains en tiront notre nourriture. Mr. Bourguignon pose la question de bon sens : jusqu'où le système tiendra-t-il ? Ce qui est terrible, c'est le silence absolu qui règne autour des enjeux cruciaux auxquels l'humanité doit maintenant faire face. et surtout l'absence de remise en question de nos pratiques agricoles, industrielles, chimiques.
A terme, avoir froid dans le dos, c'est obéir, faire comme si de rien n'était, et mourir.
http://www.charliehebdo.fr/la-une